Le Bal du comte d'Orgel

L’année même où fut publié Le Diable au corps, « chef-d’œuvre de promesses », Raymond Radiguet remit à l’automne le manuscrit d’un nouveau roman, Le Bal du comte d’Orgel. Mais, emporté par une typhoïde quelques semaines plus tard, il n’eut pas le temps de voir sortir le livre. Il avait vingt ans.
Ayant décidé d’imiter Mme de La Fayette, il avait « installé son chevalet » devant La Princesse de Clèves : l’expression est de Jean Cocteau. « Promesses tenues », écrit ce dernier. Pour André Gide, ce livre, « à l’extraordinaire pureté, presque excessive, tient de la gageure et de l’acrobatie. La réussite est à peu près parfaite ».



108 x 178 mm
Nombre de pages 256