À première vue, la notion de littérature semble exclure celle d’oralité, tant nous sommes habitués à fréquenter la première par l’intermédiaire du support du livre. Six cents ans après l’invention de l’imprimerie, le livre est devenu un objet de la vie quotidienne. Il est notre accès presque unique aux œuvres de tous genres. Le savoir est essentiellement écrit. Cet équilibre a cependant été, pour des raisons fort diverses, inversé. Et la faveur de l’oral semble se poursuivre encore au cœur de nos écrits.
Dossier initialement publié dans le numéro 19 des Mots du Cercle, février-mars-avril 2004.