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Du côté des CDI/Lycée

Découvrez notre sélection de romans et d'essais du second semestre 2024, aux Éditions Gallimard et Gallimard Jeunesse.

Aux Éditions Gallimard

   
   

Dans la collection Folio+Lycée

     
     

 

Courir de Jean Echenoz (au programme du Bac pro 2025)

Ce roman biographique met en scène Emil Zátopek (1922-2000), géant du sport qui « ne fait jamais rien comme les autres », même s’il n’est qu’un homme ordinaire. Traversant la guerre froide d’une foulée atypique, la « Locomotive tchèque » ne ferait-elle pas de la course un moment libérateur, contre la cadence aliénante du monde moderne ?
À retenir :
Repères chronologiques ; Jean Echenoz en un clin d’œil ; Le résumé du roman ; Les thèmes clés de Courir
Dossier sur l’œuvre et sur le programme limitatif « Rythmes et cadences de la vie moderne : quel temps pour soi ? »
• Pourquoi lire Courir aujourd’hui ?
• Histoire littéraire et présentation de Courir
• Les mots importants du roman
• Deux groupements de textes
• Prolongements artistiques
• Exercices d’appropriation
• Points de méthode et exercices pour préparer le Bac Pro.
De nombreuses ressources (exercices, conseils, références) pour préparer l’épreuve de contrôle du Bac pro (compétences de lecture et d’écriture).

À paraître le 12 septembre.

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Dans la collection Folio classique

   
     

 

La Maison Tellier - Une partie de campagne et autres nouvelles de Guy de Maupassant (nouvelle édition)

« Les bourgeois, enfin, se dispersèrent...
Seul, un homme errait toujours, M. Tourneveau, le saleur, désolé d'attendre au prochain samedi ; et il espérait on ne sait quel hasard, ne comprenant plus, s'exaspérant que la police laissât fermer un établissement d'utilité publique qu'elle surveille et tient sous sa garde.
Il y retourna... et s'aperçut que sur l'auvent une pancarte était collée. Il alluma bien vite une allumette-bougie et lut ces notes tracées d'une grande écriture inégale : "Fermé pour cause de première communion."
Alors il s'éloigna, comprenant bien que c'était fini. »

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La Canne de M. Balzac de Delphine de Girardin

Le jeune Tancrède Dorimont ne tire aucun avantage de sa grande beauté : les maris jaloux et les pères inquiets lui ferment la porte des maisons où il cherche à se faire engager, le laissant sans emploi… et sans maîtresse. La beauté masculine serait-elle devenue une malédiction ? Si seulement Tancrède pouvait se rendre invisible ! Un jour, Balzac accepte de lui prêter sa célèbre canne qui confère le don d’invisibilité. Que fera-t-il de ce brûlant objet ? Dans quelles aventures inattendues se verra-t-il alors précipité ?
Dans cet étonnant roman comique où la fantaisie le dispute à une observation aiguë de la société, Delphine de Girardin (1804-1855) croque avec malice les travers de ses contemporains, notamment son ami Balzac, au sommet de sa gloire, qui vient de faire l’acquisition d’une canne dont parle tout Paris.
Il est temps de redécouvrir une autrice extrêmement célèbre en son temps, poète, romancière, dramaturge et journaliste, dont l’œuvre n’a pas laissé la trace qu’elle mérite.
Avec un choix de caricatures de Delphine de Girardin et de Balzac et sa canne

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La Maison du Chat-qui-pelote, Le Bal de Sceaux, La Bourse d'Honoré de Balzac

Augustine Guillaume, fille de marchands de drap à l’enseigne du Chat-qui-pelote, tombe amoureuse d’un peintre, Théodore de Sommervieux : coup de foudre, mariage… et après ? Le Bal de Sceaux (1830) raconte les déboires amoureux d’Émilie de Fontaine, cadette d’une famille noble qui a décrété qu’elle n’épouserait qu’un pair de France. Émilie rencontre au bal un jeune homme qui a tout du prince charmant... mais l’épousera-t-elle s’il n’est pas duc et pair ? Dans La Bourse (1832), de jeunes amants promis au bonheur sont séparés par un soupçon de vol.
Entre romance sentimentale et conte moral, Balzac interroge ici la question du choix amoureux. Il met au jour le risque des unions mal assorties, les maux de l’orgueil et des préjugés, le piège des apparences et des associations par intérêt.
Ce volume réunit les trois premières nouvelles de La Comédie humaine, dans l’ordre voulu par Balzac.

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Les Folies Tristan (Anonymes)

Trois versions d’un épisode peu connu de la légende de Tristan et Yseut, présentées en version bilingue (ancien français-français moderne), pour apprécier la saveur des origines de notre langue.
Composées au XIIe siècle, Les Folies Tristan nous tiennent en haleine en déployant des trésors d’inventivité, d’historiettes facétieuses en émouvantes retrouvailles, ponctuées de réminiscences de la légende des deux amants.

À paraître le 14 novembre

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Dans la collection Folio 2/3 €

     
     

 

Pénélope de James Joyce

Pour les plus endurants d’entre nous, le dernier chapitre du roman Ulysse de James Joyce, intitulé « Pénélope », est une récompense. Tel le héros d’Homère qui a relevé de périlleux défis pour rentrer chez lui sain et sauf après vingt ans de guerre et d’odyssée, ils ont traversé les périls d’une histoire qui a tenté avec malice de les semer. Les voilà donc au chapitre XVIII atteignant, épuisés mais fiers, le sommet d’une montagne réputée dangereuse. Mais un autre chemin est possible pour tous ceux qui se sont perdus en route, ceux qui n’osent se frotter au monument ou qui en rêvent depuis longtemps sans passer à l’action. Cet autre chemin implique de désobéir à la règle universelle qui oblige à commencer un livre par le début. Bondir jusqu’à «Pénélope», donc, telle est l’alternative envisagée.
Laura El Makki
Commencer Ulysse de James Joyce par la fin… Une plongée radicale, en huit phrases, dans les pensées échevelées de Molly Bloom : Pénélope.

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Les juges de Joseph Kessel

«L’accusé avait pour nom Adolf Eichmann. Son crime dépassait toute mesure humaine. Il avait pris part – et une part majeure – à l’anéantissement de six millions de vies.
Les victimes, hommes, femmes, adolescents, enfants à la mamelle – étaient juives. De 1939 à 1945, Adolf Eichmann, officier SS, avait eu pour travail de traquer et déporter les populations israélites de tous les pays occupés par les soldats d’Hitler. Il s’était acquitté de sa charge avec un zèle si enthousiaste et si monstrueux, que les Alliés l’avaient inscrit sur la liste des grands criminels de guerre.»
En 1961, comme Hannah Arendt, Joseph Kessel assiste en tant que reporter au procès d’Eichmann, à Jérusalem. Pendant les huit mois de ce « procès exceptionnel, extraordinaire, dans ses origines, ses formes, sa signification et sa résonance », il écrit.

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Dans la collection Folio théâtre

     
     

 

La trilogie de Figaro, de Beaumarchais

Le Barbier de Séville, ou La Précaution inutile (1775) : barbier et poète à ses heures, Figaro rencontre à Séville son ancien maître, le comte Almaviva, qui s’est épris de Rosine, jeune orpheline que son tuteur retient captive. Figaro va mettre son esprit et son adresse au service du comte pour l’aider à épouser Rosine.
La Folle Journée, ou Le Mariage de Figaro (1784) : valet de chambre du comte Almaviva, Figaro prépare ses noces avec Suzanne, première camariste de la comtesse, même si son maître cherche à séduire sa fiancée. Comment parviendra-t-il à tromper le comte dans cette lutte inégale où l’esprit et le mérite le disputent aux privilèges de la naissance ? Épouse délaissée, Rosine sera d’un concours précieux pour contrer les projets du comte et protéger son filleul, le jeune Chérubin, libertin en herbe qui chante la romance à sa « belle marraine », tout en faisant de joyeuses fredaines au château.
L’Autre Tartuffe, ou La Mère coupable (1791) : vingt années se sont écoulées. Le comte et la comtesse ont quitté l’Espagne pour s’installer à Paris, alors agité par les premiers soubresauts révolutionnaires. La comtesse a eu un fils de Chérubin, lequel s’est donné la mort au combat. Le comte nourrit de forts soupçons, aiguisés par les manipulations du major Bégearss qui souhaite profiter de la désunion des époux pour s’accaparer leurs biens. Vieux serviteurs fidèles à leurs maîtres, Figaro et Suzanne devront déployer tous leurs efforts pour démasquer ce nouveau Tartuffe de la probité».

À paraître le 10 octobre.

     
     

Dans la collection Poésie/Gallimard

     
     

 

L'araignée pendue à un cil (Collectif)

N’est-il pas temps, puisque nous fêtons les cent ans du début de l’aventure surréaliste, d’ajuster notre regard pour, derrière la légende dorée, en discerner la part manquante ? Par exemple, sur les portraits de groupe, dans les mémoires, les récits, l’exégèse, où sont les femmes ? Il y en eut pourtant beaucoup dans la galaxie surréaliste, non pas seulement comme objets idéalisés ou érotisés de l’inconscient masculin mais, poètes, peintres, photographes, en tant qu’actrices à part entière du mouvement, sans doute plus discrètes et plus autonomes mais non moins créatives.
De Claude Cahun à Leonora Carrington, de Lise Deharme à Leonor Fini, Gisèle Prassinos, Bona de Mandiargues ou Joyce Mansour, pour ne citer que quelques-uns des noms les plus connus, elles ont contribué de façon singulière, par des poèmes, des proses, des aphorismes, des correspondances, à l’invention du surréalisme.

À paraître le 10 octobre.

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Dans la collection Folio

   
     
 

Blanc de Sylvain Tesson (Folio)

Avec mon ami le guide de haute montagne Daniel du Lac, je suis parti de Menton au bord de la Méditerranée pour traverser les Alpes à ski, jusqu’à Trieste, en passant par l’Italie, la Suisse, l’Autriche et la Slovénie. De 2018 à 2021, à la fin de l’hiver, nous nous élevions dans la neige. Le ciel était vierge, le monde sans contours, seul l’effort décomptait les jours. Je croyais m’aventurer dans la beauté, je me diluais dans une substance. Dans le Blanc tout s’annule — espoirs et regrets. Pourquoi ai-je tant aimé errer dans la pureté ?

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Si je dois te trahir de Ruta Sepetys (Folio)

«C’est ainsi que tout a commencé.
J’étais Cristian Florescu. Nom de code : OSCAR.
Un informateur de dix-sept ans.
Un espion.»

Bucarest, octobre 1989.
Lycéen, passionné de cinéma américain, Cristian Florescu rêve de devenir écrivain, mais dans la Roumanie du dictateur Ceausescu, même le rêve peut être dangereux. Le jour où il est convoqué par la Securitate, Cristian doit choisir: travailler pour la police secrète ou résister et perdre ceux qu'il aime.

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Londres de Louis-Ferdinand Céline

«J’aurais voulu je crois guérir toutes les maladies des hommes, qu’ils souffrent plus jamais les charognes. On est étrange, si on l’avouait. Bien.»
Ferdinand, le héros de Guerre, a quitté la France pour rejoindre Londres et son amie prostituée Angèle. Il prend domicile dans une mansarde où le maquereau Cantaloup organise un intense trafic sexuel de filles, avec quelques personnages hauts en couleur, dont un policier, Bijou, et un ancien poseur de bombes, Borokrom. Proxénétisme, alcoolisme, trafic de poudre, violences en tout genre rendent chaque jour plus suspecte cette troupe de sursitaires déjantés, hantés par l’idée d’être envoyés ou renvoyés au front.
Établi depuis le manuscrit récemment retrouvé, Londres s’impose comme le grand récit d’une double vocation : celle de la médecine et de l’écriture.

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Avalanche de Raphaël Haroche

«Le zombie, bien sûr, c’est mon Nicolas qui se tient au centre de la cour du rocher. Mon Nicolas avec sa morphologie bizarre, dérangeante, exposée aux yeux de tous, créature qu’on pensait éteinte, disparue dans les forêts de Lituanie et de Pologne avec les golems et les dibbouks.»
Après l’accident de voiture qui a coûté la vie à sa mère, Léonard intègre avec son petit frère Nicolas un internat pour familles riches, perché sur les flancs d’une montagne suisse. Mais dans ce collège d’élite les plus faibles sont toujours humiliés. Pour s’intégrer, Léonard fait sien le cynisme de ses pairs. Entre pulsions de désir incompris et débordements de cruauté, il peine à préserver ce frère aussi chétif qu’embarrassant. Pourtant, chez Léonard aussi, des éclairs de tendresse subsistent…

À paraître le 10 octobre.

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Le secret de Sybil de Laurence Cossé

«De dix à quatorze ans, j’ai connu l’amour. Je ne le savais pas, j’aurais dit qu’il s’agissait d’amitié. J’ai fait le rapprochement bien plus tard, après m’être essayée à ce qu’il est convenu d’appeler amour : ce que j’avais connu à dix ans n’était pas d’une autre nature. À ceci près qu’il n’entrait dans la joie d’alors ni saisons ni brouillards, ce qui est rarement le cas entre adultes. C’est la sécurité affective dont j’ai le souvenir, la sécurité absolue nous baignant comme une mer chaude qui me fait appeler amour ce que nous avons partagé, Sybil et moi. Nous vivions là un privilège, une grâce que je ne pensais pas en ces termes mais dont toutes les fibres de mon être étaient sûres.»
Puis le froid est venu. Il m’a fallu longtemps pour admettre que Sybil s’était détachée de moi, et encore des années pour comprendre que j’en savais bien peu sur elle. L. C.

À paraître le 14 novembre.

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Mon oncle de Brooklyn de Paula Jacques

«Nous empruntons une rue coupée par la 5e Avenue et nous longeons Central Park. Une immensité verte presque noire, à l’ombre lourde de grands arbres dont les cimes se colorent de pourpre et d’or brun.»
À l’automne 1989, Éva débarque à New York pour interviewer la grande Toni Morrison alors que des émeutes raciales ont enflammé la ville. Ce voyage est aussi l’occasion de renouer avec un oncle maternel qui a intégré une communauté juive ultraorthodoxe de Brooklyn. Tandis qu’elle navigue entre Ocean Parkway et Manhattan, la jeune femme rencontre Barry, un séduisant écrivain – hélas marié – dont elle tombe passionnément amoureuse. Entre tradition et émancipation, l’intrépide Éva s’engage dans une série de péripéties qui feront battre son cœur au rythme effréné de la ville.

À paraître le 21 novembre.

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Dans la collection Folio essais

     
     

 

La constellation Rimbaud de Jean Rouaud

Qui était Arthur Rimbaud, le prodige à qui la postérité a reproché d’abandonner la poésie dès vingt ans ? C’est avec cette question que Jean Rouaud interroge les témoins de son existence. Qu’ils aient été majeurs ou anecdotiques dans la vie de l’auteur, ils forment la constellation rimbaldienne, réunis dans cet ouvrage selon les lieux fréquentés par le poète. Avec un ton enlevé et quelques pointes d’humour, Jean Rouaud nous dépeint à la fois Frédéric, le père volage, capitaine qui ne dédaigne pas la plume pour raconter ses campagnes, et Vitalie, la mère dévote mais dévouée à son fils. On croise les acteurs incontournables de cette courte vie et de sa postérité : Ernest Delahaye et Georges Izambard, tous deux témoins de son éveil à la littérature ; Paul Verlaine bien sûr, Jules Andrieu qu’il considère comme un « frère d’esprit », mais aussi Étienne Carjat, qui immortalise son portrait photographique. Enfin, Jean Rouaud parfait l’esquisse de Rimbaud grâce aux témoins discrets tels que Monsieur Fricotot, un ardennais qui l'aurait aperçu se promenant, à la fin de sa vie, et qui l'a raconté en 1954 devant les caméras de Pierre Desgraupes et Pierre Dumayet.

À paraître le 17 octobre.

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C'était mieux demain ? Actualité de la nostalgie (Collectif)

«Si l’on peut être nostalgique de ce que l’on n’a pas vécu, c’est d’abord que ce sentiment désigne au fond une révolte contre le temps qui passe, son irréversibilité, sa clôture. Mais c’est également que la nostalgie se déploie depuis le futur. D’un point de vue existentiel et politique, on peut l’envisager comme une méthode critique, un geste subversif. Plutôt qu’un retour aux origines, elle engage alors un détour par le passé, une façon de le déverrouiller et de raviver ses rendez-vous manqués, ses rythmes discordants, ses possibilités enfouies. Brosser l’histoire à rebrousse-poil, dit Walter Benjamin, c’est y rallumer l’étincelle de l’espérance. "Le nostalgique s’installe dans l’invincible espérance, ajoute Vladimir Jankélévitch, parce qu’il se reconnaît citoyen d’une autre cité et d’un autre monde." Nostalgiques de ce que nous n’avons pas vécu (pas encore !), nous éprouvons ainsi la puissance utopique d’une émotion qui disloque les fatalités du présent en libérant un passé toujours à naître, un passé à venir.»

Depuis sa fondation, en 1989, le Forum philo Le Monde Le Mans demeure fidèle à une même vocation : conjuguer l’exigence de la réflexion et le débat citoyen pour penser une question de portée philosophique en résonance aussi bien avec l’actualité qu’avec nos préoccupations quotidiennes.
Ce volume regroupe les textes de David Berliner, Barbara Cassin, Catherine Chalier, Hélène Cixous, Catherine Cusset, Vincent Delecroix, Arnaud Desplechin, Sylvain Durand, Hervé Le Tellier, Marylin Maeso, Géraldine Muhlmann, Camille Riquier, Stéphanie Roza, Jean-François Sirinelli et Thomas W. Dodman.

À paraître le 7 novembre.

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Dans la collection Écoutez lire

   
     

 

Le Procès de Franz Kafka

Joseph K., cadre de banque, est arrêté chez lui, un beau matin, sans raison, le jour de son trentième anniversaire. Si on le laisse libre d’aller et venir, il ne cesse de se heurter à des obstacles absurdes, à des êtres étranges, à une réalité qui semble se dérober à mesure qu’il tente de percer le mystère de son « arrestation ». Une justice invisible mais menaçante, qui ne définit jamais la faute qu’il a pu commettre, le cerne de toutes parts. Le Procès, que Kafka considérait comme inachevé, et qui parut en 1925, moins d’un an après sa mort, est un livre d’une originalité radicale, sans sources ni modèles, qui entraîne son personnage, tout comme les lecteurs, sur un terrain de plus en plus instable, à la manière des sables mouvants.
Avec son brio habituel, Denis Podalydès nous transmet la tension narrative qui se déploie tout du long de ce chef-d’œuvre de la littérature mondiale.

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Lolita de Vladimir Nabokov

«Lolita, lumière de ma vie, feu de mes reins. Mon péché, mon âme. Lo-lii-ta : le bout de la langue fait trois petits pas le long du palais pour taper, à trois, contre les dents. Lo. Lii. Ta.
Le matin, elle était Lo, simplement Lo, avec son mètre quarante-six et son unique chaussette. Elle était Lola en pantalon. Elle était Dolly à l’école. Elle était Dolores sur les pointillés. Mais dans mes bras, elle était toujours Lolita.»
Avec une grande sensibilité et une extrême précision, Pierre-François Garel donne vie aux personnages de ce roman complexe et passionnant.

À paraître le 7 novembre.

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Aux Éditions Gallimard Jeunesse

   
   

Dans la collection Scripto

 
 

Croire aux mutants de Laure Freducci

Pour Sam, 15 ans, la vie est comme une salle d’attente chez le dentiste : il ne se passe rien depuis des années. Tout est nul et triste. Sa mère cherche le silence depuis qu’elle s’est séparée de son père. Même son grand frère, Arthur, ne la fait plus rire. Depuis quelques temps, il est ailleurs, comme absent de lui-même. Et pour cause : chaque fois qu’il est en rogne contre quelqu’un, sa colère déclenche à distance un coup, une brûlure, une explosion… une violence qu’il n’a fait qu’imaginer. Et qui un jour, provoque un inévitable drame…

À paraître le 10 octobre.

 
 

Dans la collection Grand format littérature

     
     

 

Nous de Christelle Dabos

Si Goliath, Protecteur fracassé, sauve des vies, c’est autant parce que son Instinct l'exige que par ambition. Claire, elle, Confidente discrète, se réfugie derrière son Instinct d’écoute pour dissimuler un terrible secret. Tout les oppose et pourtant, quand des lycéens disparaissent, les deux adolescents s'unissent pour mener l’enquête. Entre l’autorité toute puissante de la bureaucratie instinctive et les détracteurs individualistes du Nous, leurs certitudes sont bientôt ébranlées…Tout le monde a un Instinct et tout est parfait : vraiment ?

À paraître le 7 novembre.

     
     

Dans la collection Philophile

     
     

 

La nature est-elle naturelle ? de Caterina Zanfi

Nous vivons dans un monde rivé à ces deux extrêmes : la survie d’une planète surpeuplée, abîmée et épuisée, et une nostalgie des origines, le rêve d’un retour à une nature intacte que la civilisation aurait corrompue. Mais en quoi la nature serait-elle notre seul recours face à la crise écologique ? Et pourquoi ne voir en l’intervention humaine qu’une cause de décadence et de dommages irrémédiables ? Ne faut-il pas repenser ce dualisme nature/culture, reconsidérer la nature comme un sujet actif dans un monde où tous les êtres vivants puissent réellement cohabiter ?

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Se faire plaisir... à tout prix ? d'Aurélien Robert

Manger, aimer, se caresser, marcher pieds nus dans l’herbe ou bien paresser au soleil… : quelles que soient nos préférences, n’est-ce pas par plaisir que l’on choisit bon nombre de nos activités ? Pour autant, si nos choix et nos goûts en la matière définissent en grande partie notre identité et nous orientent dans notre existence, cela n’implique pas de faire du plaisir un critère absolu. Si ce mélange de hasard, de maîtrise et d’abandon qui le caractérise fait souvent le sel de notre vie, tout plaisir n’est-il pas bon en lui-même, à condition de savoir en jouir sereinement avec soi-même et avec les autres ?

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