J’ai bien un petit jardin à moi, mais là ni figuier trimillénaire, ni même pin balnéaire, olivier légendaire. Je n’ai rien de tout cela, et c’est bien triste quand on y pense.
Un matin, j’en planterai un, en un an il fera six mètres, en deux ans il aura cent ans et cent histoires locataires. En attendant, il faut me résoudre à l’écrire : à ce jour, le figuier, je le vole en passant.