On ne saura jamais par quel bricolage génétique le cochon est devenu rose (couleur peu tendance dans le règne animal), ni pourquoi cette couleur lui colle tellement à la peau.
Avec le pied nous sommes loin, très loin de la cochonnaille. La noblesse du sujet nous impose une cuisine aérienne, souple et tendue à la fois. Se risquer sur toutes les articulations et dessiner les lignes de force indispensables à l’harmonie. Inventer une cuisine en apesanteur où le velouté et la tiédeur des textures se fondent dans une douceur gélatineuse.
Préface de Georges Audabram