De breuvage national faisant autrefois l’objet d’une consommation quotidienne, le saké tend ces dernières années à accéder à un nouveau statut au Japon: celui de boisson «plaisir”», voire tendance.
Une (r)évolution que l’on ne doit pas au hasard, mais au travail de brasseurs nouvellement engagés dans une démarche qualitative globale visant à optimiser non seulement les variétés de riz spécifiquement dédiées au saké, mais également l’ensemble des ingrédients nécessaires à sa fabrication: eau, ferments et levures. Bénéciant d’un certain effet de mode, ces sakés qualitatifs commencent à s’exporter. Si l’Europe n’absorbe que 10 % des exportations, l’engouement actuel pour la cuisine nipponne offre un contexte favorable au développement des ventes, y compris en France où ils trouvent lentement mais sûrement leur place à la table des grands cuisiniers de l’Hexagone.