Mon rustre grand-père paternel, pharmacien de campagne, délaissait volontiers ses éprouvettes, ses pots de pharmacie et ses ingrédients précieux pour aller chasser en compagnie de son beau-frère, fermier.
Un jour, à l'affût dans les bois, il fut attaqué par une «belle-bête» et n'eut pas le temps d'armer son fusil, mais étant massif et doté d'une force herculéenne (déjà surnommé à 20 ans le «sanglier des Ardennes»!), il prit le sanglier à bras-le-corps et après un combat acharné, laissa l'animal sans vie, étouffé sur le sol. Personne ne crut à l'histoire mais elle se raconta souvent dans les chaumières et fit la réputation du Pèpère!