191 nouvelles «retouches». Évocations tantôt fragiles, tantôt aiguës d'un instant, d'un objet, d'une situation, d'une pensée, d'un rêve... Les moyens en sont à la fois les images surréalistes, les jeux rhétoriqueurs et parfois un mouvement d'éloquence.
Le titre est emprunté à un chant du chevalier d'Aiguisy : «quatre saisons mon carillon». Il faut savoir manier les mots en virtuose pour atteindre l'émotion avec une telle simplicté :
ces amours ne sont pas les siennes
mais pareilles
à celles de son cœur fermé
sa main se serre sur le froid d'une clé.