«Ici ma langue se paralyse 
et se creuse l'ouïe – 
le corps, la pensée 
rôdent dans les ravins calcinés. 
Somptueuse nudité qui bâille 
dans l'étendue sans mémoire 
et le souple fruit de la langue 
rendu aux ans de sécheresse – 
oracle toujours qui se tait – 
sur le même tas de fumier.»