«Il n'est pas du tout caressant, séducteur, enjôlant, William Cliff. Ce Leopardi du trottoir, cet Ecclésiaste mal élevé, plein de mots crus, de mots-crasse.
Tout ça dit dans la versification la plus pointilleuse, maniaquement régulière, en vers bien sages et mesurés, comme si François Coppée s'était donné pour thème : une soirée de masturbation au coin d'un feu triste, l'odeur forte d'une fille, la lame du rasoir sur la peau le matin, un garçon en blue-jean qui attend le bus, et le néant burlesque, qui manque de drapé et manque de manières.»
Claude Roy.