Les peintres en émail ou en porcelaine, selon Littré, appellent «inventaire» une plaque où ils essaient leurs couleurs. Les «essais» réunis dans ce premier volume traitent de sujets fort divers : des réflexions sur l'écriture voisinent avec un petit traité de morale ; on raconte une «expérience de groupe», mais on parle aussi du roman, du cinéma, de la poésie, de la peinture et de la photographie.
Une même question se retrouve partout : quels rapports l'art entretient-il avec la vie? Comment peut-il à la fois se soumettre à la réalité et s'opposer
à elle? Où est son autonomie, où sa dépendance? L'auteur ne l'a pas rencontrée immédiatement et il a dû beaucoup errer avant d'adopter la position difficile qu'il prétend ici défendre.