Eugène Dabit a tenu huit années durant son journal, du 12 septembre 1928 au 12 août 1936. Le 21 août, il meurt à Sébastopol, âgé de trente-huit ans.
Ce Journal intime fut d'abord pour le romancier un instrument de travail et l'atelier de ses romans. Il fut
aussi un exercice spirituel à la manière d'André Gide et l'expression quotidienne du désir de ne rien perdre de la vie. Il renferme en dernier lieu un itinéraire d'artiste cheminant parmi les figures des années trente : Aragon, Céline, Giono, Malraux, Roger Martin du Gard...
Les cinq calepins du Journal intime furent publiés initialement en juillet 1939 dans une édition due à Roger Martin du Gard. La présente édition comporte, pour la première fois, l'intégralité des carnets personnels d'Eugène Dabit.