Si l'on attendait la réédition en un seul volume de ces deux livres, publiés à trois ans d'intervalle (1960-1963), c'est qu'ils s'apparentent à la fois par la forme et par les thèmes. La forme? Celle de lettres imaginaires, écrites à des vivants ou à des morts, ou simplement adressées à «la solitude». Quant aux thèmes, toujours liés à des paysages, des rencontres, des souvenirs, des épreuves, ce sont ceux de la plus
intime confidence. La nuit y est traversée de sources, de lueurs, de ravissements, et la «quête», d'une étape à l'autre, débouche enfin sur un chant de louange. Sous une forme particulière, c'est l'esprit et c'est la voix qui animeront La Musique des Anges et mamtes pages du Grand Pardon.