Monarque, c'est le narrateur se regardant vivre dans un état de rébellion intérieure qui le conduit à tout quitter, et Nuel la fille qu'il a tenté d'aimer, et Saburre un ami parmi d'autres. Monarque choisit la solitude d'un homme qui n'emporte qu'un bagage grotesque et part comme s'il savait où il devait se rendre. Il marche au long des chemins, couche à la belle étoile, se trouve un abri : poutres et pierres au fond d'un trou. Il tient aussi le journal de son silence, de son gigantesque effort pour s'arracher à la dispersion et trouver une vérité – à la fois écriture et existence – sur laquelle il pourra régner. Mais Saburre, qui a découvert la trace du fugitif, surgit un jour parmi les arbres. Il parlera : Nuel est morte pour avoir trop longtemps attendu. Monarque est seul. Monarque a préféré cette solitude.