«Nefas» : de la racine grecque fa (rendre manifeste, en parlant des étoiles comme du langage) devenue en latin l'énoncé au sens de la loi, jusqu'au français néfaste, où pèse et pousse une malédiction. Ce cheminement secret du mot sous-tend l'émotion, qui s'efforce, à rebours, de nouer une conscience. Murmures en reflets au fil d'une promenade, où le cœur, mais avec désespoir, voudrait tressaillir. Non pas «poèmes» (on penserait à une éclosion) ; couplets, afin de ne pas abandonner tout courage dans la marche d'hiver.