En territoire pictural nos yeux se délectent des mouvements d'hésitation ou de décision de la main. Quand on délègue aux mots ce qui ne sort pas forcément d'une boîte de couleurs, les relire imprimés (le livre montre le net et le net m'inquiète) donne des envies de retouches. Vieilles habitudes du peintre qui travaille uniquement sur manuscrit : le tableau même.
Mettons qu'une raison de nature me fait revenir sur mes pas typographiques ; encore que, dans la foulée, mon crayon fonce ici vers de nouvelles pages. Entre autres sur des coïncidences plus ou moins explicables, des grenailles errantes, rêveries et diableries ; sur une façon d'affronter, subir, se rendre à l'évidence ; sur le très mauvais quart d'heure que passe un tableau supposé terminé ; sur un refuge, l'atelier du lithographe où l'encre fleure encore la bonne huile de lin.