Roithamer, Autrichien de quarante-deux ans, biologiste et professeur à Cambridge, s’est pendu à un arbre de la forêt de Kobernauss, au cœur de laquelle il avait construit le Cône d’habitation : un édifice parfait destiné à sa sœur bienaimée, censé lui offrir le bonheur mais dont elle n’a pu supporter la vue.
Le narrateur, ami et exécuteur testamentaire, s’attelle au tri des manuscrits illisibles du professeur. Peu à peu se révèle une figure non pas folle mais géniale, évoquant Wittgenstein : un homme d’une exigence extrême, rejetant famille, Autriche et savoir imparfait, voué à corriger tout ce qui dévie de la perfection, jusqu’à sa propre destruction.