La plume de Silvina Ocampo, telle une baguette magique, fait surgir du réel, du quotidien le plus banal, un monde d'artifices, un univers de rêves, de cauchemars, de visions insolites qui reflètent avec un humour subtil les angoisses, les pulsions les plus secrètes – souvent douloureuses, parfois inavouables – de cet écrivain dont Borges, son ami, disait : «De tous les termes qui pourraient la définir, le plus précis, serait le mot : génial.»