«Le pays d’octobre…
… ce pays où tout se transforme toujours en fin d’année. Ce pays où les collines sont brouillards et où les rivières sont brumes ; où les midis disparaissent rapidement, où les crépuscules et la pénombre s’attardent, où les minuits demeurent. Ce pays, essentiellement constitué de caves, de cryptes sous les caves, de coffres à charbon, de cabinets, de mansardes, de placards et de garde-manger orientés à l’opposé du soleil. Ce pays dont les habitants sont gens d’automne, aux pensées uniquement automnales, aux pas qui évoquent le bruit de la pluie quand ils arpentent les rues vides la nuit…»
On retrouve dans ce recueil de nouvelles toute la poésie et la nostalgie qui ont fait la marque de Bradbury.