«À force de jouer les œuvres de MM. tels et tels... œuvres qu'il ne m'appartient pas de qualifier, mais qui sont souvent d'une platitude !... je me suis dit : Pourquoi n'en ferais-je pas autant ?... Alors, je taillai ma plume, j'étudiai le cœur humain, et en moins de douze jours, j'écrivis mon œuvre... La Dame aux jambes d'azur... cent quarante-neuf pages, rien que ça !... Je m'empressai de présenter l'ouvrage au directeur... il mit cinq ans à le lire... et au bout de ce lustre, il me fit cette réponse évasive : "Mon ami, c'est une ordure !..." J'ose croire qu'il était dans l'erreur... et j'en appelle au public...»
(La Dame aux jambes d'azur)