Deux fiancés, Silvia et Dorante, qui ne se connaissent pas, mais sont promis l’un à l’autre par leurs pères, décident, chacun en secret, de prendre la place de leurs domestiques afin de pouvoir observer à leur guise l’être à qui on les destine.
Dans cette pièce de 1730, Marivaux est au sommet de son art : il met en œuvre une brillante construction, toute en symétries et en quiproquos, et un double jeu de masques.
Le sourire au bord de la cruauté et le triomphe de l’amour expriment la quintessence du plaisir théâtral.