Prenez un jeune noceur qui doit quitter sa maîtresse pour faire un beau mariage, une « divette » de café-concert qui ne s’en laisse pas conter, un général sud-américain au tempérament volcanique et au français très approximatif, un clerc de notaire auteur de chansons ineptes. Prenez encore un monsieur à l’haleine douteuse, une jeune fille émancipée, une gouvernante anglaise. Placez ensuite tout ce joli monde dans le salon de la divette, dans une chambre à coucher, puis dans l’escalier d’un immeuble bourgeois, et vous obtiendrez l’un des vaudevilles les plus échevelés de Georges Feydeau. Efficacité garantie ! Depuis 1894, Un fil à la patte a fait crouler de rire des générations de spectateurs et de lecteurs.