«J'ai beaucoup risqué en écrivant Actes impurs et Amado mio.
Je ne sais pas si les sujets si scabreux de ces deux récits sont suffisamment nécessaires et objectivés ; je suppose même que certains, si je disais le nom du péché... ne liraient peut-être même pas la première page du livre.
Paolo et Desiderio luttent-ils assez contre leur amour ? Il est vrai, tant que la passion les consume, leur péché se consume avec eux ; mais au-delà de cette passion, où il n'y a que sensualité, qu'est-ce qui les justifie ? L'anormalité de leur amour est déjà une peine assez lourde, une "condamnation à vie", c'est vrai ; mais suffit-il de souffrir pour se racheter ? »