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Gallimard Date de parution : 15/08/2024 Code SODIS : G03855 ISBN : 9782072882562 108 x 178 mm
Couverture Chroniques d'un enfant du pays ()
Prix : 9 € 272 pages
Chroniques d'un enfant du pays

De : James Baldwin
Traduit (anglais) par Marie Darrieussecq
Nouvelle traduction
Folio - N° 7394
Genre littéraire : Essais

« J’aime l’Amérique plus que n’importe quel autre pays au monde, et, exactement pour la même raison, je tiens au droit de la critiquer en permanence. »

Dans ces essais écrits durant les années 1940 et 1950, le jeune James Baldwin s’interroge sur ce que signifie être noir aux États-Unis. Entremêlant critique sociale et souvenirs personnels, il livre une radiographie intime de son pays encore gangrené par la ségrégation. L’évocation de la mort de son père, pasteur insaisissable guetté par la démence, l’entraîne ainsi à commenter les émeutes de 1943 à Harlem ; la chronique d’un voyage à Atlanta le conduit à dénoncer le racisme systémique des politiciens, tandis que le récit de son exil en France et en Suisse l’amène à analyser la singularité de sa condition d’Afro-Américain.
Au fil de ses réflexions sur la politique, les minorités, la religion mais aussi la presse, la littérature ou le cinéma dont il traque les stéréotypes, Baldwin construit une pensée lumineuse, percutante et toujours profondément actuelle.

« Marie Darrieussecq traduit avec éclat un style intense. Les mots de Baldwin portent jusqu’à nous la colère et la fierté d’être noir aux États-Unis. Ce qu’il dit sur la presse, la politique, l’art, le racisme, la religion est d’une actualité dérangeante. » Marie-Laure Delorme, Le JDD« Un tour de force. C’est bien la voix d’un auteur noir américain que l’on entend gronder au fil de ces pages, la colère et la douleur d’un enfant de Harlem. Le génie littéraire de Baldwin s’exprime dans toute sa sublime et terrible intelligence. » Didier Jacob, L’Obs« Une très belle nouvelle traduction qui fait passer la voix de Baldwin, son énonciation, jusqu’à son accent quand il parlait français. D’une vibrante actualité. » Yann Diener, Charlie Hebdo