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Gallimard Date de parution : 14/06/2018 Code SODIS : G01389 ISBN : 9782072765278 108 x 178 mm
Couverture Le corps de ma mère ()
Prix : 9 € 320 pages
Le corps de ma mère

Présentation de Boualem Sansal

De : Fawzia Zouari
Folio - N° 6509
Genre littéraire : Mémoires et autobiographies

«On peut tout raconter, ma fille, la cuisine, la guerre, la politique, la fortune ; pas l'intimité d'une famille. Allah a recommandé de tendre un rideau sur tous les secrets, et le premier des secrets s'appelle la femme!»

Il aura fallu le déclenchement de la révolution du Jasmin, en Tunisie, pour que la narratrice se décide à écrire sur sa mère, morte trois ans plus tôt. Se remémorant les dernières bribes de confidences maternelles, elle entreprend de percer l'énigme de cette femme bédouine, secrète et dure. S'engage une enquête qui révèle peu à peu la vie de Yamna, bien loin de ce qu'imaginaient ses enfants.

« Un récit familial extraordinaire, shakespearien dans sa trame, son ampleur et son style. Le vertige saisira le lecteur dès les premières pages. » Boualem Sansal« Un superbe chant d’amour filial, écrit dans une langue très belle, toute en souplesse. » Raphaëlle Leyris, Le Monde des livres« Un roman tendre, envoûtant, qui donne envie au lecteur d’explorer sa propre famille et d’ouvrir ses sens au merveilleux, à l’inexplicable, aux traditions. » Louise Bollecker, La Quinzaine« Fawzia Zouari raconte avec pudeur et authenticité la vie des femmes bédouines tunisiennes, la révolte de l’héroïne qui a dû parcourir un si long chemin pour se libérer sans la renier d’une tradition ancestrale à l’égard du rôle des femmes. » Ouest France« Ce roman, journal, récit et épopée fantastique, se lit comme une somme de la littérature universelle transposée dans l’arrière-pays tunisien. Avec une telle densité qu’on a du mal à en revenir. » Fifi Abou Dib, L’Orient littéraire « La narratrice est comme déchirée entre ce besoin de se libérer, d’entrer dans la modernité, de choisir son chemin en adoptant une culture qui ne lui est pas destinée. »Philippe Douroux, Libération