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Gallimard Date de parution : 18/06/2020 Code SODIS : G03245 ISBN : 9782072854767 108 x 178 mm
Couverture Les sœurs aux yeux bleus ()
Prix : 9.5 € 400 pages
Les sœurs aux yeux bleus

De : Marie Sizun
Folio - N° 6829
Genre littéraire : Romans et récits

«Ce qui était effrayant pour les enfants, c’était l’inconsistance de l’atmosphère qui régnait autour d’eux. Il allait sans doute se passer quelque chose, mais on ne savait quoi. Tous ces adultes étaient réunis pour ça, décider ce que serait leur vie à eux, les enfants.»

En cette fin de XIX<sup>e</sup> siècle, l’avenir est incertain pour les enfants Sézeneau. Après le drame qui a causé la mort de leur mère, les garçons sont envoyés en pension. Les trois filles, elles, doivent suivre leur père à Saint-Pétersbourg. Là-bas, il leur faut survivre à l’absente et à l’autorité de cet homme adoré mais abusif. Dans une société en pleine évolution, les soeurs vont faire, à mesure des joies et des peines, l’apprentissage de la liberté.

« Deuxième épisode d’une saga familiale, le roman de Marie Sizun frémit de la tristesse des destins brisés mais scintille de la lumière des rêves. Le style est un modèle d’équilibre entre grâce et profondeur qui, d’emblée, vous invite, vous accueille. » Emmanuelle Giuliani, La Croix« La grâce de ce roman ample et charpenté réside dans l’évanescente fluidité de son écriture, dans les portraits de trois sœurs aux destins contrariés jusqu’en 1939. » Claire Julliard, L’Obs  « Marie Sizun écrit comme personne la douce mélancolie, on tombe sous le charme de ce rare écrivain du bonheur. » Yves Viollier, La Vie « Avec ce dernier roman, Marie Sizun poursuit l’intime travail d’exploration de son passé, avec tant de délicatesse qu’aussi lourds soient les secrets de ses ancêtres, chacun ne peut que s’interroger sur les mystères des relations humaines et, en filigrane, du bonheur. » Ouest France« Un magnifique récit, proche d’abord du grand roman russe puis de l’univers tourmenté de Jane Austen. Marie Sizun restitue par touche subtiles ce que fut la condition contrainte de ces femmes de la bourgeoisie. » Jean-Claude Lebrun, L’Humanité