Vendredi 1<sup>e</sup><sup>r</sup> février 2008, à cinq heures du matin.
46, rue du Bac, Paris.
Un terrible incendie ravage la maison Deyrolle. Les flammes ont raison de ce lieu emblématique qui offrait, depuis plus d'un siècle, le merveilleux spectacle de collections naturalistes d'exception. C'est un choc pour tout un quartier et pour tous les fidèles de l'enseigne à travers le monde. Car l'art et le savoir-faire de Deyrolle sont appréciés des plus grands collectionneurs comme des visiteurs occasionnels de la galerie, qui furent un jour époustouflés par tant de richesses, tant de beautés : animaux empaillés, collections entomologiques, magnifiques séries de planches imprimées...
Tandis que la reconstruction est engagée, l'énergie des uns a rencontré la passion des autres. Parmi eux, l'écrivain Pierre Assouline, qui présente cet hommage à une grande maison appartenant à notre patrimoine commun et dont la renaissance contentera nos imaginaires comme notre soif de connaître.