À la fin du XVIII<sup>e</sup> siècle, le jeune Andréas de Ferschengelder débarque à Venise, à la recherche du bonheur, sans doute. La ville magicienne lui offrira ses fêtes et ses jeux tragiques, ses ténèbres et sa splendeur, sa paix sérénissime et sa troublante inquiétude. D’autres contes d’amour et de mort déroulent leurs enchantements. Les uns rappellent Les Mille et Une Nuits, un autre les traditions de la cavalerie viennoise, ou encore cette étrange et macabre aventure amoureuse du maréchal de Bassompierre.
La morale est que chacun trouve ce qu’il cherche, ce qu’il porte en soi. Tout être accomplit un destin. Personne ne peut tricher impunément. Si l’on méprise la réalité, elle se fait meurtrière.
Des histoires dépaysantes qui ouvrent « ces portes par lesquelles notre âme a l’impression de pénétrer quelque part, où se trouve sa véritable patrie ».
Étrange et fascinant, l’auteur du Chevalier à la rose se révèle ici, comme toujours, un grand poète, un « Enchanteur ».