« Chaque jour, je me construisais totalement puis me détruisais totalement. »
Le narrateur, un adolescent, accompagne son père, médecin de campagne des Alpes autrichiennes, dans ses visites aux malades. Très vite, il se rend compte que dans la plupart des cas les problèmes véritables commencent bien au-delà des possibilités de la médecine. De visite en visite, d’observations en conversations, c’est moins le monde de la souffrance physiologique qu’il découvre que celui de la solitude, du désarroi et du tourment. Les divers drames, où le milieu, le climat, le passé collectif jouent un rôle déterminant, apparaissent bientôt comme autant de signes d’une perturbation générale qui n’épargne nulle vie.