Le temps d’une nuit, trois récits offrent comme en vitrail, chacun selon ses lumières, un éclairage sur le phare de Tévennec – modeste maison-feu à portée de regard qui, du crépuscule à l’aube, guide ceux qui passent le Raz.
C’est, au comptoir, des histoires de naufrages et de mer vécues, entendues, sues depuis toujours, qu’animent ensemble le souffle du vent d’ouest et celui des légendes.
C’est, depuis les hauteurs surplombant le port-abri du Vorlen, le flot des pensées d’un guetteur qui contemple le ballet des signaux au large.
C’est, enfin, l’ultime sortie d’un ligneur pour qui le phare est un lieu de souvenir ; il y rencontre des poissons, une part d’enfance, et s’y déleste d’un secret.