Les hiboux pleurent vraiment
De : Janet Frame
Traduit (anglais) par Catherine Vieilledent
Littérature étrangère/Joëlle Losfeld
«Aux antipodes, la Nouvelle-Zélande et, comme partout ailleurs, à chaque heure et sans fin, des êtres éperdus de patience, qui ne se lassent pas de désespérer, avides de volupté, bousculés au sein d'une durée implacable où ils tentent de se bercer [...]. Parmi eux, les Withers, dont Janet Frame nous conte la saga blême et sensuelle à la fois. Les Withers ballotés, coincés, pauvres et dignes, sans autre ressource face au vide, au chaos de l'existence, que celle de former une famille, les Withers, bloqués et frémissants, confrontés à la mort comme aux factures.»
Viviane Forrester.
Émouvant, d'une tendresse parfois ironique et douloureuse, ce récit largement inspiré de la vie de Janet Frame révèle un langage d'une liberté inouie pour exprimer la captivité de chaque personnage.