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Gallimard Jeunesse Date de parution : 18/05/2006 Code SODIS : A57552 ISBN : 9782070575527 170 x 240 mm
Couverture Klezmer ()
Prix : 19 € 128 pages
Klezmer
2 - Bon anniversaire Scylla
De : Joann Sfar
Bayou
Âge de lecture : à partir de 15 ans Genre littéraire : Bandes dessinées Thèmes : Bande dessinée - Musique - Chanson - Spectacle - Hiver - Religion - Russie

«"Klezmer" est peut-être une réponse ashkénaze au "Chat du Rabbin". Les héros sont presque tous juifs mais ils passent plus de temps à jouer de la musique qu’à penser à Dieu. Ce sont des musiciens sans argent embringués dans un feuilleton slave. Ils traînent leurs instruments dans les steppes d’Ukraine, à Odessa, dans des campements gitans. Je voulais que Michel Strogoff rencontre un Juif vert de Chagall : la grande aventure rejoint le violon sur le toit. Pour les aquarelles, le rythme du récit, j’ai travaillé en pensant à Hugo Pratt. Mais aussi à Quentin Blake, et à Sempé.
La mémoire, ça ne sert pas à jouer les victimes ou à exiger des égards ou des réparations. Savoir, c'est une fin en soi. Ceux qui veulent que ça serve à quelque chose n'ont pas de conscience et méprisent leurs morts. À la rigueur, on peut chanter de vieilles chansons. Fidèle à cette idée qu'il vaut mieux pratiquer des activités inutiles qu'entreprendre des actions néfastes, je mets mon souvenir dans des chants klezmer. Il est mieux là qu'ailleurs» (Joann Sfar).

Après le succès du premier épisode, le grand feuilleton slave continue : un deuxième tome jubilatoire!

En fin d’ouvrage, un traité d’aquarelle et de colorisation des bandes dessinées, par l’auteur.
Avec une citation de Quentin Blake, l'aquarelliste favori de Joann Sfar : «En dessin, on progresse tout au long de sa vie… Mais si vous me demandez où j'en suis avec la couleur, je serai obligé de vous dire que je n'en sais rien. Sans doute pas plus avancé qu'il y a cinquante ans».

« Ce qui s'appelle avoir la grâce » (Lire)

« Pendant 90 pages, l'orchestre ne cesse de jouer, les invités de danser de case en case, les musiciens tour à tour mènent le bal et jouent leur air personnel sous forme de scène de vie : enivrement sensuel d'une baignade partagée, conte terrifiant inventé au fur et à mesure, violon de maître rencontrant virtuose, ainsi s'enchaînent les mouvements d'une nuit pas comme les autres, illuminée par les couleurs de Sfar, entièrement à l'aquarelle. [...] On en sort avec l'impression d'un tourbillon mélancolique qui ne s'éteint jamais » (La Revue des Livres pour enfants)

«Tout y est ! Une qualité de dessin et de narration, de I'humour, de I'amour, des jolies filles, des femmes fatales mais aussi de la joie et de la peine, de la tristesse, du sexe, des envolées lyriques, des cœurs transis» (dBD).

«Sfar le conteur nous enchante une nouvelle fois» (VSD).

«Un éblouissement graphique» (Guide TV Loisirs).