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Gallimard Jeunesse Date de parution : 03/09/2009 Code SODIS : A57643 ISBN : 9782070576432 230 x 310 mm
Couverture Roi rose (,Pierre Mac Orlan)
Prix : 13.2 € 48 pages
Roi rose

D'après l'œuvre de Pierre Mac Orlan

De : David B. , Pierre Mac Orlan
Fétiche
Âge de lecture : à partir de 9 ans Genre littéraire : Bandes dessinées Thèmes : Bande dessinée - Piraterie - Mort - Enfance - Squelette

En sauvant de la noyade un nouveau-né, les pirates du «Hollandais volant», vaisseau fantôme errant sans fin sur les mers, retrouvent goût à la mort. Roi rose, comme ils le surnomment, grandit parmi les squelettes en rêvant du jour où à son tour il sera mort. Mais le voyage de l'enfance a pour lui une autre fin.

«Roi rose» est une nouvelle extraite de «Chronique des jours désespérés».

David B. adapte Mac Orlan et réalise un rêve vieux de vingt ans. Son art de la narration et l'incomparable force graphique de ses planches servent une fable sur l'enfance : drôle, sombre et poétique à la fois.

- Vous avez commencé ce livre il y a plus de vingt ans, qu'est-ce qui vous lie si fortement à ce texte?
David B. : Pierre Mac Orlan est un auteur que j'ai aimé dès la première lecture et «Roi rose» est une de ses nouvelles qui m'a immédiatement enchanté. Le texte est prenant et fin, il parle de la vie, de l'éducation et de la mort, mais ces éléments se retrouvent tous dans le désordre, ce qui lui donne ce côté très particulier. Le «Hollandais volant» et ses pirates fantômes évoluent sur une mer moderne sillonnée de cargos et de paquebots, mais ne sont préoccupés que d'une chose très vieille : le rachat de leurs âmes. L'histoire de Roi rose, cet enfant qui fait l'apprentissage de la vie parmi les morts, m'a touché. Quelque part, c'est mon histoire.

- Est-ce que la lecture de Mac Orlan est un souvenir de jeunesse ?
David B. : C'est un des premiers auteurs qui m'a fait passer de mes lectures d'enfance à des lectures adultes, je l'ai découvert grâce au livre «Sous la lumière froide».

- Pourquoi l'adapter en bande dessinée ?
David B. : Parce que travailler sur le texte d'un autre fait sortir des sentiers que l'on bat à longueur de journée. Parce que l'on apprend beaucoup en prenant de la distance, en se mettant au service d'un autre.