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Gallimard Date de parution : 21/10/2010 Code SODIS : A11659 ISBN : 9782070116591 105 x 170 mm
Couverture Les Épicuriens (, Cléomède,Collectif(s) Collectif(s), Démétrios Lacon, Diogène d'Œnoanda, Diogène Laërce, Épicure,Claude Galien, Hermarque, Idoménée, Lucrèce, Métrodore, Philodème, Plutarque, Polyène, Polystrate, Sénèque, Sextus Empiricus, Zénon de Sidon)
Prix : 74.5 € 1552 pages
Les Épicuriens

De : Collectif
Traduit (grec ancien latin) par un collectif de traducteurs
Bibliothèque de la Pléiade - N° 564
Genre littéraire : Essais

«Diseur d'obscénités» pour Épictète, «pourceau» pour d'autres, Épicure a suscité des débats acharnés. Appel à la libération individuelle vis-à-vis des craintes et des illusions, attaque en règle de la superstition, sa philosophie était peut-être trop novatrice. Elle passa à la postérité grâce au De rerum natura de Lucrèce, et à la Vie d’Épicure de Diogène Laërce qui retranscrit les Abrégés philosophiques du maître et ses Maximes capitales – avant que la découverte, à Herculanum, d'une bibliothèque philosophique ne fasse resurgir d’autres écrits épicuriens. Ce volume s’ouvre sur l’indispensable témoignage de Diogène Laërce, puis il offre, pour la première fois en français, une traduction des fragments retrouvés de La Nature d’Épicure. Suivent les recueils de témoignages et de fragments relatifs aux disciples de la première génération (Métrodore, Hermarque…), dans une présentation identique à celle du volume que la Pléiade a consacré aux Présocratiques. Des disciples du Jardin qui fleurirent au tournant des II<sup>e</sup>-I<sup>e</sup><sup>r</sup> siècles avant notre ère, on donne les quelques textes, de Zénon de Sidon, de Philodème, qui nous sont parvenus, et bien entendu le poème de Lucrèce, ici publié dans une nouvelle traduction. En contrepoint s’impose le témoignage de Cicéron, un des principaux détracteurs de l'épicurisme. Enfin, on s'attache à l'épicurisme des I<sup>e</sup><sup>r</sup>-III<sup>e</sup> siècles, connu surtout à travers des témoignages (Plutarque, Sénèque, Galien). Le volume se clôt sur Diogène d’Œnoanda qui voulut donner à lire aux habitants de sa cité les préceptes épicuriens en les gravant sur un mur. Ainsi nous est restituée la philosophie épicurienne, avec laquelle s'est constituée toute une dimension de la modernité.