«Je reste quelques minutes interdit devant l’entrée de l’immeuble. Je n’ai pas traversé un tel maelström d’émotions contradictoires depuis des années. Depuis la naissance de mes filles, peut-être. Je marche le long du trottoir. J’ai du mal à revenir au quotidien. Mais je ne pense pas que ce soit un mal. À l’intérieur, dans la cage thoracique, il y a un tambour comme j’en ai rarement connu. Cette impression de cheminer sur la corniche étroite d’une montagne. Et, curieusement, de ne pas avoir peur.
Je sais que je vais dire oui.»