On dit que la vie est un songe. Pour Léon-Léon Faypoul, le héros de Jacques Laurent, elle est plutôt un conte à dormir debout. A-t-il été terroriste en 1937 ? Pendant l'Occupation, a-t-il servi la milice ou la Résistance ? Qu'a-t-il commis à Ulm, en 1945 ? Et quelles femmes a-t-il aimées ? Huguette, ou Blanche, ou aucune ?
Les feuillets qu'il nous laisse avant de disparaître ne font qu'épaissir ces mystères. Dans cette chronique, trompeusement ancrée dans les événements politiques et historiques de notre époque, le véritable héros, c'est l'imaginaire.