«Le jeune auteur qui, en 1929 puis en 1933, remet à Jean Paulhan le manuscrit d'Ecuador et d'Un barbare en Asie n'est guère assimilable à ces "écrivains voyageurs" récupérés de nos jours par une société en mal d'appellations contrôlées, mais au contraire un lecteur aguerri, que les "récits de voyages" ont toujours laissé perplexe. Aussi n'est-il pas mauvais d'entrer dans l'œuvre de Michaux par ce regard acéré sur le monde et sur soi-même, par cette colère qui jubile et qui décape.»
Jérôme Roger.