«"Un amour de Swann" n'est pas un roman, mais un fragment, un épisode détaché, la deuxième partie d'un volume (Du côté de chez Swann) qui n'est lui-même que la première partie d'un roman (À la recherche du temps perdu). Ces subdivisions
ne sont pas de simples commodités. Elles représentent, au contraire, l'une des clefs introduisant à l'œuvre de Proust, qui s'est édifiée autour de ces grands ensembles, qui a développé tel chapitre pour équilibrer, pour expliquer, pour préparer tel autre. "Un amour de Swann" prépare tout, et explique tout. À condition d'avoir tout lu. [...]»
Thierry Laget.