Accueil > Ouvrages > Gallimard > Les Cahiers de la NRF > Le Cahier III bis de la Petite Dame
Gallimard Date de parution : 09/11/2012 Code SODIS : A13915 ISBN : 9782070139156 140 x 205 mm
Couverture Le Cahier III bis de la Petite Dame ()
Prix : 15.9 € 160 pages
Le Cahier III bis de la Petite Dame
Notes pour l'histoire authentique d'André Gide

De : Maria Van Rysselberghe
Les Cahiers de la NRF
Genre littéraire : Mémoires et autobiographies

De 1918 à 1951, Maria Van Rysselberghe a fidèlement consigné, sur dix-huit cahiers, tous les propos, les pensées et les actes de Gide dont elle était témoin. Ces «notes pour l’histoire authentique d’André Gide» ont été publiées voici près de quarante ans sous le titre de Cahiers de la Petite Dame. Pourtant, en 1918, elle connaissait déjà Gide depuis une vingtaine d'années, et avait partagé bien des moments importants de l’existence de l’écrivain : son séjour en 1903 à la cour de Weimar, qui fut sa première consécration internationale ; une aventure amoureuse en 1905, transformée en relation triangulaire par son compagnonnage avec Henri Ghéon ; son séjour à Rome de 1908, où ils échangèrent des confidences passionnées ; surtout, les premières années de la Grande Guerre, quand le domicile parisien des Van Rysselberghe fut transformé en maison d’accueil pour l'équipe de La NRF et ses nombreux amis, puis quand Gide et la Petite Dame se mirent plus d’un an au service des réfugiés, au sein du Foyer franco-belge.
Tous ces épisodes, Maria Van Rysselberghe les a évoqués sur un cahier spécifique, tenu sporadiquement entre 1925 et 1939, au gré d’une mémoire vagabonde. Il ne s’agit donc pas d’une chronique, ni même d’un tableau rétrospectif, mais d’un surgissement de souvenirs personnels où affleure sans cesse la sensibilité de la narratrice. C’est la raison pour laquelle ce texte n’avait pu être inséré dans la chronologie des autres cahiers, lors de leur publication. Mais c’est la même raison qui justifie aujourd’hui sa parution, autant comme source de nouvelles informations sur André Gide que comme œuvre à part entière d’un véritable écrivain.