«Claude de Saint-Martin observe que l’homme ne parviendrait jamais à former une vue exacte et pénétrante du monde s’il n’avait à sa disposition les maladies, les rêves, et diverses autres ivresses ou folies. Il faudrait ajouter : certaines entreprises d’ordre plus général, comme l’esclavage ou la guerre. On verra dans Le guerrier appliqué comment les tranchées, la mort d’un ami, une attaque
assez maladroite peuvent apprendre à un jeune soldat ce que l’amour, le mariage, le travail et les autres distractions de la vie lui eussent enseigné plus négligemment.»
Jean Paulhan.