Fiche musicale du Cercle Gallimard de l'enseignement
Ici, l’oreille est sollicitée en même temps que les yeux. Cette mise en relation des perceptions sensorielles va entraîner les enfants à la découverte de nombreux bruits et objets sonores.
On va partir du monde familier pour aller jusqu’à la découverte du langage des animaux sauvages. On parle toujours naturellement du chant des oiseaux, mais quelle surprise que de s’apercevoir, par exemple, que les loups et la baleine sont également de grands chanteurs !
Faciliter le travail de reconnaissance est un premier pas vers l’apprentissage, l’association image-son va aider les enfants à développer et aiguiser leurs sens. Dans les trois imagiers de référence/base (Mon imagier sonore, Mon imagier des animaux sauvages, L’imagier de ma journée), on part d’un album d’images, objet familier, auquel le disque va ajouter une multiplicité d’illustrations sonores. En partant de références d’objets sonores qui les entourent, et en affinant leur écoute, les enfants vont pouvoir s’éveiller facilement à la musique.
Pour les imagiers des amusettes et des rondes, le corps de l’enfant a son rôle à jouer autant que la voix. Outre l’association habituelle des imagiers (son/image), l’apprentissage d’une danse ou d’une interprétation gestuelle liée à la musique va permettre à l’enfant d’extérioriser ses sentiments. La mémorisation se fera de manière particulièrement amusante à travers cette association d’une chanson aux mouvements physiques (danses ou gestes) qui l’accompagnent. Les enregistrements étant principalement composés de voix d’enfants, le travail d’écoute et de reproduction vocale va pouvoir se faire très simplement, en procédant par imitation.