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Dossiers thématiques

Jean-Philippe Arrou-Vignod

Découvrez notre dossier sur l'auteur Jean-Philippe Arrou-Vignod, avec une biographie, un entretien inédit, des extraits et des conseils de lectures, ainsi que des activités pédagogiques à partir du cycle 3.

  • le guide complet (PDF)

Au sommaire : biographie - entretien - bibliographie - activités pédagogiques

Biographie

«Je suis né à Bordeaux en 1958, dans une fratrie de six garçons, les fameux “Jean-Quelque-Chose” d’Une famille
aux petits oignons. À Cherbourg, Toulon, puis Antibes où nous avons habité, la maison débordait de livres. J’y ai puisé
très tôt une passion pour les histoires, et tout particulièrement pour les romans d’aventures et de mystère. Enfant, je rêvais de devenir détective, explorateur ou agent secret, comme les personnages de mes séries préférées. Mais n’ayant pas leur trempe, j’ai vite compris que ce n’est qu’en imagination que je pourrais mener une vie semblable à la leur. C’était décidé : je serais écrivain.

Mes études m’ont conduit à l’École normale supérieure, puis à l’agrégation de lettres. 1984 reste une année magique pour moi : pour l’anniversaire de mes vingt-six ans, je faisais ma rentrée de professeur de français et je
publiais mon premier roman. Un livre pour adultes d’abord, suivi de quelques autres, avant que je n’ose écrire pour la
jeunesse avec Le professeur a disparu, premier volume de la série Enquête au collège.

Je n’ai plus arrêté depuis. Après avoir tant reçu de mes lectures d’enfance, quel privilège de pouvoir à mon tour inventer des personnages et des histoires qui accompagneront les jeunes lecteurs, et dont ils se souviendront peut-être encore lorsqu’ils seront grands ! Aujourd’hui, je suis aussi éditeur pour Gallimard Jeunesse. Une autre façon de transmettre mon goût des mots et des histoires. Mais les livres ne sont pas ma seule passion. J’aime les voyages, la plongée, le chocolat, le jeu d’échecs, les soirées d’été, le jazz cool, le vin rosé, le cinéma, l’amitié, la compagnie de mes enfants… Et tant d’autres choses encore qu’il me faudra plusieurs vies au moins pour pouvoir profiter de toutes.»

Des interviews vidéo de l’auteur sont disponibles :

- dans la rubrique Interviews d'auteurs
- sur le site Gallimard Jeunesse

Principaux prix littéraires

1984 : L’entrée en littérature de Jean-Philippe Arrou-Vignod avec Le Rideau sur la nuit est saluée par le prix du Premier Roman.

1997 : Il est lauréat du prix Renaudot des lycéens pour son roman L’Homme du cinquième jour.

2000 : L’Omelette au sucre, premier tome de la série des Jean-Quelque-Chose, reçoit le prix France Télévisions.

2005 : Les enfants lui décernent le prix des Incorruptibles CM2-6e pour Le Camembert volant.

2008 : Après le Renaudot des lycéens, place au Renaudot des benjamins pour La Soupe de poissons rouges.

Entretien

Du jour où un auteur imagine une nouvelle histoire, le livre prend son envol. Il s’écrit peu à peu, vingt fois remis sur le métier, puis va être relu, imprimé, diffusé… Dans cet entretien, nous avons demandé à Jean-Philippe Arrou-Vignod de nous guider dans les coulisses de ses propres livres, depuis sa table de travail jusqu’aux tables des librairies !

OÙ ? COMMENT ?

Tout d’abord, pouvez-vous nous dire dans quelle pièce vous écrivez et si votre environnement immédiat a une importance pour vous ?

Je n’ai pas besoin de silence ou d’isolement pour écrire. Seulement de calme. Mon bureau ? Je n’en ai pas : j’ai toujours écrit dans la salle à manger, au milieu des miens, ou sur la petite terrasse de notre maison de vacances, en Espagne. J’ai beau être totalement absorbé par l’histoire que j’invente, j’aime que le monde extérieur puisse y entrer : le chant des cigales autour de moi, un chat roux qui passe dans le jardin d’à côté et qui va s’immiscer dans mon livre…

Avez-vous, comme Zola, fait graver sur la hotte de votre cheminée la devise Nulla dies sine linea (« Pas un jour sans une ligne ») ? Autrement dit, écrivez-vous chaque jour ?

C’est vrai qu’il ne faudrait jamais quitter un livre en cours. L’imagination est un fil ténu qui risque de se rompre à tout instant. Mais j’ai toujours exercé plusieurs métiers. Ne pouvant me consacrer quotidiennement à l’écriture, j’ai appris à laisser mon histoire en sommeil et à m’y replonger dès que j’en ai le loisir. Abandonner Rémi et P.P. prisonniers au fond d’un souterrain est frustrant, bien sûr… Mais quand je les retrouve, mon imagination a continué à travailler secrètement, sans que je m’en aperçoive, et je trouve aussitôt la corde à nœuds qui va leur permettre de s’échapper.

Avez-vous des rituels d’écriture ? La cafetière remplie, à la Balzac, le chat sur les genoux, comme Colette?

Je n’ai pas de rituels à proprement parler. Seulement quelques habitudes. Celle, par exemple, de ne jamais finir une scène quand je m’arrête d’écrire. Garder le ressort tendu me permet de redémarrer plus facilement le lendemain. Une autre chose, assez cocasse : j’ai toujours été incapable d’écrire au lit ou en pyjama ! Je dois être habillé, comme mes personnages, prêt à affronter l’aventure avec eux.

Utilisez-vous encore le bon vieux stylo, au moins pour la première mouture du texte, ou passez-vous directement au traitement de texte ?

Je rature beaucoup quand j’écris. Mes premiers manuscrits, rédigés à la main, finissaient par devenir totalement illisibles à force de corrections et de rajouts. Aujourd’hui, je travaille directement à l’ordinateur. La page est toujours nette, proche de ce qu’elle sera dans le livre imprimé. Cela m’aide à me relire et à mieux juger de la qualité de mon travail de la journée.

Avez-vous recours à des dictionnaires ? Par exemple pour vérifier l’orthographe de ce satané mot que vous ne savez jamais comment écrire (promis, on ne dira pas lequel) ?

Oui. J’adore les dictionnaires. Pour m’assurer de l’orthographe d’un mot, préciser une définition, rechercher un synonyme… J’utilise aussi beaucoup les dictionnaires encyclopédiques. Comment s’appelle, par exemple, cette espèce de machin qui sert à forcer un cadenas ? Une clef à molette ? Une pince-monseigneur ? Une tenaille ? Même si je suis nul en bricolage, mes lecteurs ont droit au mot juste.

MYSTÈRES DE LA CRÉATION

Comment l’idée d’un nouveau roman naît-elle ? Sous la forme d’un personnage, d’une trame, d’un décor ? Quand savez-vous que vous «tenez» votre histoire ?

Mes romans partent le plus souvent d’un lieu, d’une ambiance. Un décor de théâtre, encore vide de personnages mais dont je sens qu’il cache une histoire que je vais m’employer à découvrir. Un lugubre collège niché sur un promontoire où l’on n’accède qu’en téléphérique (Le Collège fantôme), un minuscule pays de neige et de froid sur lequel règne un prince encore enfant (Magnus Million et le dortoir des cauchemars), une île de poche au large de la Bretagne (Sa Majesté P.P. Ier)… Puis les premières silhouettes apparaissent, une situation s’esquisse. Je sais, à ce moment-là, que je ne quitterai plus cet endroit tant que je n’aurai pas mis au jour tous les trésors qu’il recèle.
Finalement, écrire une œuvre d’imagination ressemble beaucoup au travail d’un archéologue. Ne dit-on pas, d’ailleurs, du savant qui a découvert un tombeau ou une cité perdue, qu’il en est «l’inventeur» ?

Quand vous commencez l’écriture d’un roman, avez-vous une idée précise de sa construction, de son découpage en parties, en chapitres ?

J’aime écrire comme je lis : en découvrant l’histoire page après page. Je ne fais donc aucun plan. J’avance à tâtons, comme mes personnages, avec l’impression de vivre leurs aventures à travers eux. J’appelle cela : écrire à la lanterne. J’avance dans mon histoire comme dans une forêt obscure, ne voyant du sentier que ce qu’éclaire le cercle étroit de ma lampe. Qu’y a-t-il au-delà ? L’antre d’une sorcière ? Une auberge où s’abriter ? Un gouffre sans fond ? Je l’ignore, et ce frisson de l’inconnu participe de mon plaisir d’écrire. Si la situation est forte, si les personnages sont vrais, je n’ai plus qu’à me laisser guider. Au fond, ce n’est pas moi qui invente : ce sont les personnages qui choisissent pour moi, et qui m’entraînent de surprise en surprise vers un dénouement dont je ne sais rien encore.

Les noms des personnages sont importants dans vos récits et sont surprenants : P.P. Cul-Vert, les Jean-Quelque-Chose, Magnus Million… Est-ce une manière de les ancrer d’emblée dans un univers imaginaire ?

J’aime les noms singuliers, qui charpentent un personnage et lui donnent d’emblée une épaisseur comique ou intrigante. Ils campent une silhouette (celle, grassouillette, de ce brave P.P. Cul-Vert, par exemple), suggèrent un caractère (Magnus Million n’est-il pas le fils très gâté de l’homme le plus riche de Sillyrie ?). Ils sont pour moi promesses de drôlerie, de mystère et de rebondissements. Quant à Jean-A., Jean-B., Jean-C., etc., les héros d’Une famille aux petits oignons, ils sont tirés de ma propre famille : une famille de six garçons, tous prénommés Jean-Quelque-Chose (sans oublier bien sûr mon père, Jean-Louis, et ma mère, Janine...).
Pour permettre au lecteur de se repérer dans cette encombrante fratrie, je n’ai fait que remplacer notre deuxième prénom par une lettre de l’alphabet. Les vrais Jean, à l’époque de La Cerise sur le gâteau.

Votre écriture a une simplicité qui rend vos livres très accessibles, y compris aux enfants qui ne lisent pas beaucoup. Est-ce un parti pris ou une façon naturelle d’écrire ?

Se forcer à être simple pour se mettre à la portée de ses lecteurs, c’est, je crois, la meilleure façon de sonner faux. Je me raconte seulement les histoires que j’aurais aimé lire quand j’avais dix ans. Des histoires auxquelles je crois toujours, et qui s’écrivent de manière naturelle, avec les moyens de l’adulte, mais à travers les émotions et le regard de l’enfant que je n’ai jamais cessé d’être. Cette part préservée d’enfance, nous l’avons presque tous en nous. C’est sans doute la raison pour laquelle la littérature de jeunesse est tant lue aussi, aujourd’hui, par des lecteurs adultes.

À qui faites-vous lire votre manuscrit avant de le soumettre à votre éditeur ?

À ma femme. Elle a été la première lectrice de tous mes livres. C’est un rôle difficile. Aucun auteur, encore dans l’émotion de l’écriture, n’accepte facilement les critiques, même les plus justifiées. Mais son regard perçant touche toujours juste, et il m’est nécessaire pour parfaire mon texte avant de le soumettre à l’éditeur.

CHEZ L’ÉDITEUR

Votre éditeur intervient-il sur le manuscrit que vous lui avez remis ? Ses remarques peuvent-elles vous conduire à étoffer un personnage, à raccourcir un passage, à changer une phrase ?
J’ai la chance d’avoir une relation privilégiée avec mon éditrice. Elle sait lire, dans le manuscrit que je lui remets, les intentions qui sont les miennes. Ses remarques ont pour but de m’aider à les réaliser. Elle n’impose rien, bien sûr. Elle suggère : couper une scène inutile, reprendre un dialogue un peu plat, éclairer un passage encore obscur… Livre après livre, aussi, elle connaît mon univers presque mieux que moi et corrige mes étourderies.
Elle est, par exemple, la spécialiste mondiale de ma famille des Jean. En quelle année ont-ils eu leur première télé ? Quel est le feuilleton préféré de Jean-A. ? Le prénom de la première petite amie de Jean-B. ? Elle se souvient de tout. Un peu paresseusement, je me repose sur elle : je sais qu’elle corrigera mes multiples étourderies.

Les correcteurs des éditions Gallimard qui relisent votre texte avant l’impression vous font-ils rougir ou vous confirment-ils que vous êtes un champion d’orthographe ?

On a beau relire cent fois son manuscrit, il contient toujours des fautes si stupides qu’on en est horrifié. C’est un peu comme de découvrir, sur une photo, qu’on a une grosse tache de yaourt sur la chemise… Heureusement que le correcteur est là pour passer le texte à la blanchisserie avant qu’il ne parvienne au lecteur !

Intervenez-vous sur le choix des illustrations de couverture ?

C’est le rôle du directeur artistique. À lui d’organiser un mariage réussi entre texte et illustration, et l’auteur, prisonnier
de sa propre imagination, n’est pas le mieux placé pour cela. J’ai la chance d’être illustré par de grands artistes : Serge Bloch, pour la série Enquête au collège, et la délicieuse Dominique Corbasson pour les histoires des Jean-Quelque-Chose, par exemple. J’aime tellement la représentation qu’ils ont donnée de mes personnages que je ne peux, désormais, les imaginer autrement. Même mes frères ont pour moi les traits des petits Jean de Dominique Corbasson !

EN LIBRAIRIE, ENFIN !

Êtes-vous toujours saisi par la même émotion quand vous découvrez votre petit dernier sur les tables des librairies ?

Oui. L’émotion est toujours la même. Je ne sais jamais, quand je commence une histoire, si j’en viendrai à bout. Écrire tient tellement du miracle ! Cette histoire qui me hante existera-t-elle un jour pour d’autres ? Les fera-t-elle rire ? Saura-t-elle les toucher ? Et voilà que le livre existe, enfin, petite boîte magique renfermant un monde en réduction… J’en suis comme libéré, soulagé, un peu triste aussi, comme de quitter des amis avec lesquels j’aurais vécu des moments inoubliables qui ne se reproduiront jamais plus.

Signatures dans les salons du livre, interventions dans des écoles, rencontres avec les libraires… Comment vivez-vous ces activités multiples autour de vos ouvrages ? J’ai toujours regretté de ne pas avoir rencontré les écrivains de mon enfance : Enid Blyton, Georges Bayard, Anthony Buckeridge, Georges Chaulet, Henri Vernes ou le mystérieux Lieutenant X… Qui étaient-ils ? Où vivaient-ils ? Existaient-ils seulement ? J’aurais voulu mettre un visage sur leur nom, leur dire combien ils m’avaient aidé à grandir, consolé quand j’étais triste… Combien aussi ils m’avaient donné foi en l’avenir, foi en un monde où l’aventure, la justice et le bien semblaient possibles.
Aujourd’hui, les écrivains se déplacent dans les classes, rencontrent leurs jeunes lecteurs dans des salons. Leur rôle ? Être, dans un monde bien terre à terre, les ambassadeurs de l’imaginaire et de la liberté de rêver.

Quel est celui de vos livres pour lequel vous avez le plus usé votre poignet à faire des dédicaces ?

Une famille aux petits oignons, certainement. Cette série de romans, très autobiographique, est devenue, à ma grande surprise, une lecture familiale que partagent enfants, parents et grands-parents. Chacun s’y retrouve à sa façon, et j’aime l’idée de ces livres traits d’union, qui nous font rire, rêver et vibrer ensemble.

Vous êtes souvent invité à l’étranger pour y parler de vos livres. Est-ce que ces rencontres ont un sens particulier pour vous ?

Être reçu à Hong Kong, Libreville ou en Sibérie par de petits lecteurs enthousiastes : quoi de plus bouleversant pour un écrivain ? La petite lumière de sa table de travail a brûlé longtemps, et voilà qu’à des milliers de kilomètres de là, elle allume une myriade de lampes de chevet !

Comment expliquez-vous que la littérature jeunesse soit toujours aussi peu représentée dans les médias, sauf en tant que « phénomène » quand un ouvrage pulvérise les ventes ?

Par méconnaissance, sans doute : de sa qualité, de sa diversité, de la place considérable, aussi, qu’elle occupe désormais dans le marché du livre. Si elle a gagné ses lettres de noblesse aux yeux du grand public, la littérature jeunesse ne l’a pas encore conquise auprès des médias, qui la considèrent un peu comme un sous-genre, un segment destiné à un public spécialisé.
De plus, les médias s’adressent surtout aux adultes, pas aux plus jeunes. Mais les parents, j’en suis persuadé, seraient ravis qu’on les aide à découvrir les livres capables d’enchanter leurs enfants – et qu’ils liraient eux-mêmes avec bonheur.

Après les romans autobiographiques, le policier, le fantastique, quel est le genre littéraire qui vous fait rêver à un nouveau roman ?

Je crois qu’on passe sa vie à réécrire sa propre bibliothèque intérieure. Celle de mon enfance était pleine de livres d’aventures, de mystère et d’humour. Ils m’ont tellement marqué que je ne suis pas certain d’être capable ni d’avoir envie d’aborder d’autres genres.
Quand on a fait du karaté toute sa vie, peut-on devenir escrimeur ?

Bibliographie

Histoires de famille : les romans autobiographiques

Puisant dans ses souvenirs d’enfance, Jean-Philippe Arrou-Vignod nous conte, avec chaleur et humour, le bonheur d’être ensemble. En famille, chacun joue des coudes pour tenir sa place. On se bouscule, on se chamaille, mais on serait trop malheureux si quelqu’un manquait à l’appel : «Quand l’un d’entre nous n’est pas là, c’est comme au jeu de Sept Familles lorsqu’il manque une carte : tout paraît bizarre, faussé, comme si la carte perdue avait rendu tout le jeu
inutile.» (Le Camembert volant)
À travers la désopilante comédie familiale en plusieurs volets des Jean-Quelque-Chose ou les nouvelles de Bon Anniversaire !, Jean-Philippe Arrou-Vignod explore les joies, les interrogations… et bien sûr les jeux et les disputes de l’enfance !

Les Jean-Quelque-Chose

Des histoires pleines de drôlerie et d’émotion, des récits courts et faciles à lire : idéal pour découvrir l’univers de
Jean-Philippe Arrou-Vignod ! Quand on est une famille de six garçons, impossible de s’ennuyer un seul instant. Il y a Jean-A. qui veut toujours être le chef, le club d’agents secrets de Jean-B., Jean-C. qui ne comprend jamais rien, Jean-D. alias Jean-Dégâts, les poissons rouges de Jean-E. et le bébé Jean-F. qui n’arrête pas de pleurer. Ajoutez papa, un as du bricolage, et maman, la reine de l’organisation, et la famille est au complet !
« Ce sont des histoires en grande partie autobiographiques racontant mon enfance dans une famille de six garçons tous appelés Jean-Quelque-Chose. C’est, je l’espère du moins, drôle et tendre, et susceptible de plaire aux petits comme aux plus grands. » (Jean-Philippe Arrou-Vignod)

Déjà parus

L'Omelette au sucre (Folio Junior n°1007). En savoir plus

Le Camembert volant (Folio Junior n°1268). En savoir plus

La Soupe de poissons rouges (Folio Junior n°1438). En savoir plus

Des Vacances en chocolat (Folio Junior n°1510). En savoir plus

La Cerise sur le gâteau (Folio Junior n°1694). En savoir plus - Télécharger un extrait (en Pdf)

Une belle brochette de bananes (Folio Junior n°1785). En savoir plus

 

 

 

 

D'autres histoires d'enfance et de famille

 

Bon anniversaire !

D’anniversaire en anniversaire, six courtes histoires oscillant entre humour et émotion, qui capturent avec une grande justesse les joies et les peines de l’enfance.

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Mystères en série : les romans policiers

La passion de Jean-Philippe Arrou-Vignod pour le roman policier, née dans son enfance, nourrit son œuvre depuis toujours. Il a notamment écrit un roman noir pour adultes (Ferreira revient, éditions Fayard) et des scénarios pour la télévision.
Ses romans policiers pour enfants sont marqués par l’héritage d’Enid Blyton (Le Club des cinq), de Pierre
Véry (Les Disparus de Saint-Agil) ou de Gaston Leroux (la série des Rouletabille) : l’importance de l’atmosphère, des lieux du crime, des fi ls de l’énigme qu’il faut peu à peu dénouer pour le plus grand plaisir du lecteur, devenu lui aussi détective le temps d’une lecture.
À ces ingrédients traditionnels du roman d’énigme, Jean-Philippe Arrou-Vignod a ajouté une bonne dose de fantaisie et d’humour. Ainsi la série Enquête au collège transpose-t-elle dans la littérature jeunesse ce que l’on appelle au cinéma la «comédie policière». Rire, mystère, suspense… peut-on rêver, pour les enfants, meilleure initiation au roman policier ?

Enquête au collège

Humour et suspense pour une série à succès : 1 million de lecteurs ont déjà mené l’enquête !
Quand ils ne s’ennuient pas en classe, Rémi le cancre, Mathilde la futée et P.P. Cul-Vert l’authentique génie mènent l’enquête. Disparitions, vols, trésors cachés… aucune énigme ne résiste à l’intelligence prodigieuse de P.P. Cul-Vert !

«Cette série est née de l’envie de retrouver le bonheur de mes lectures d’enfance, des histoires de collégiens ordinaires qui vivent des aventures extraordinaires.» (Jean-Philippe Arrou-Vignod)

 

Enquête au collège

Que se passe-t-il au collège Chateaubriand ? Quelqu’un se promène la nuit dans les couloirs
déserts du collège et voilà qu’on a assommé M. Cornue, le laborantin, en classe de sciences
naturelles. Pour le principal, les coupables sont tout trouvés : les internes. Mais P.P. Cul-Vert
est sur une piste bien différente…

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Le Club des inventeurs

Décidément, P.P. Cul-Vert n'est jamais à court d'idées. Sa dernière lubie ? Présenter un prototype de sa fabrication au grand concours du Club des Inventeurs, rassemblant les génies les plus créatifs de notre planète ! Mais l'ennemi rôde au manoir des Corneilles, bien décidé à s'emparer de cette mystérieuse invention. Pour la protéger, une seule solution : engager Mathilde et Rémi comme gardes du corps... À la fin du livre, découvrez également, en exclusivité mondiale, les carnets secrets de P.P. Cul-Vert.

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Autres titres parus dans cette série

Le professeur a disparu (Folio Junior n°558). En savoir plus

P.P. Cul-Vert détective privé (Folio Junior n°701). En savoir plus

Sur la piste de la salamandre (Folio Junior n°753). En savoir plus

Le mystère du Loch Ness (Folio Junior n°870). En savoir plus

Le Club des inventeurs (Folio Junior n°1083). En savoir plus

Sa Majesté P.P. Ier (Folio Junior n°1659). En savoir plus

D'autres histoires policières, de nouveaux mystères à élucider...

 

Agence Pertinax

Devenir détective le temps d’un été pour l’Agence Pertinax ? C’est le défi que relève Matt, seize ans. Sa première mission est délicate : identifier l’auteur de messages anonymes que reçoit une vieille dame sans histoires.

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Le Collège fantôme

Sébastien Britt pensait être l’unique élève d’un collège perché au sommet d’une forteresse.
Mais il découvre bientôt qu’il n’est pas tout à fait seul. Une certaine Camille lui révèle l’existence d’un dortoir où se cachent sept jeunes fantômes. Ils vont charger Sébastien d’une mission périlleuse…

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Au cœur de l'aventure : les romans fantastiques

Avec les séries des Jean-Quelque-Chose ou Enquête au collège, Jean-Philippe Arrou-Vignod nous avait habitués à ancrer ses récits dans le réel : les souvenirs d’enfance, le collège… Avec le nouveau cycle de Magnus Million, il nous entraîne dans un monde totalement imaginaire. Hors du temps et de tout lieu connu, tout devient possible, pourvu que souffle le vent de l’aventure : personnages hors du commun, créatures fantastiques, complots à déjouer…
Mêlant les genres et les références, l’auteur s’amuse à convoquer Dickens, Les Trois Mousquetaires, les récits
mythologiques, les grands romans russes, et à mêler les niveaux de langue. L’aventure est aussi celle de l’écriture !

Et si le monde des rêves s'infiltrait dans le réel ?

 

Magnus million et le dortoir des cauchemars

Magnus Million, quatorze ans, est le fils de l’un des hommes les plus puissants du grand-duché
de Sillyrie. Garçon ordinaire et timide, il n’a pas le profil d’un héros… ni d’un bon élève. Il devient la bête noire du proviseur, bien décidé à sanctionner son « comportement inqualifiable ».
Consigné au lycée, Magnus découvre que, la nuit tombée, d’étranges événements se produisent :
des élèves sont mis en quarantaine, d’autres disparaissent mystérieusement, et les cauchemars les plus terrifiants se confondent parfois avec la réalité…

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Mimsy Pocket

 

Mimsy Pocket et les enfants sans nom

Une nouvelle aventure de Magnus Million et de son amie Mimsy Pocket. Minuscule, renversante, imprévisible, Mimsy a une agilité de chat et des talents de voleuse à la tire !

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Activités pédagogiques

Le professeur a disparu (pour les classes du CM2 à la 4e)

  • Activité 1 : A la recherche du professeur
  • Activité 2 : Que s'est-il passé
  • Activité 3 : Évaluation

Télécharger les activités et leurs corrigés

Sur la piste de la salamandre (pour les classes du CM2 à la 4e)

  • Activité 1 : La lettre de Mathilde
  • Activité 2 : La progression de l'enquête
  • Activité 3 : Évaluation

Télécharger les activités et leurs corrigés

L'omelette au sucre (pour les classes de CM à la 5e)

  • Activité 1 : La grande nouvelle
  • Activité 2 : A la manière de
  • Activité 3 : Évaluation

Télécharger les activités et leurs corrigés

Le camembert volant (pour les classes de CM à la 5e)

  • Activité 1 : Les deux clans
  • Activité 2 : La suite du récit
  • Activité 3 : Évaluation

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